Un homme a investi tout l’argent du patrimoine dans le boom immobilier, qui a transformé la côte levantine en débauche de béton : « La crise impose son diktat… Cinq ou six ans en arrière, tout le monde travaillait. La région entière, un chantier. On aurait dit qu’il n’allait plus rester un centimètre carré de terrain sans béton; actuellement, le paysage a des allures de champ de bataille déserté : des terres envahies d’herbe, des orangeraies converties en terrains à bâtir ; des vergers à l’abandon, le plus souvent desséchés ; des murs renfermant des morceaux ...
La voix du dépotoir
Article publié dans le n°1126 (16 avril 2015) de Quinzaines
Sur le rivage
(Rivages)
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