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Écouter la honte

Dans ce récent petit livre des PUF, « La Honte. Écouter l’impossible à dire », des psychanalystes français et roumains proposent une incursion dans les contrées obscures de la honte, rétives à la cartographie réglée. Ils ne tentent pas de déployer une analyse conceptuelle complète et définitive des mécanismes propres à la honte, mais plutôt d’en décrire quelques figures au fil de la clinique.

La honte, honteuse et obscure, paraît résister aux concepts psychanalytiques. C’est qu’elle fait taire la parole, en lui substituant une expression émotionnelle ambiguë, où il s’agit, malgré soi, de cacher et de montrer tout à la fois. Difficile même de l’évoquer sans ressentir quelque chose du malaise qu’elle transporte : la honte se propage pour interdire la pensée qui chercherait à en démonter l’effet de saisissement. Dans la pluralité des occurrences qui sont rapportées ici, l’affect de la honte semble émerger autour du fantasme d’une exposition – douloureuse, parfois jusqu’à l’insou...

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