Revenance et hantise dans nos contrées littéraires

Par quels fantômes la littérature peut-elle être hantée ? Comment les apaiser ? Les travaux d’Hélène Merlin-Kajman, en particulier son dernier essai « L’Animal ensorcelé », embrassent une vaste réflexion sur la « littéralité » qui touche à ces interrogations.
Hélène Merlin-Kajman
L’Animal ensorcelé. Traumatismes, littérature, transitionnalité

Qu’est-ce qu’un fantôme ? Avant d’être distingué du fantasme, le terme désignait à la fois l’apparition d’un mort dans le monde des vivants, l’illusion chimérique hallucinée, la vaine apparence d’un être et l’imagerie mentale. Une image « qu’on ne peut étreindre », nous rappelle Hélène Merlin-Kajman. Sans occulter cette proximité avec le fantasme, retenons l’idée d’une présence de la mort qui n’a pu être inscrite et dont l’irreprésentable hante le monde des vivants : fantôme singulier, mort sans sépulture, mort insu, indicible, honni, ou bien fantômes collectifs des morts en mas...

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