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La honte des philosophes

Écrire un essai sur la honte est une entreprise qui promet de cheminer parmi les textes fondateurs. À l’instar de la colère ou de l’amour, elle fait partie des affects qui ont inspiré les plus belles pages de la littérature et les réflexions les plus paradoxales en philosophie : de Rousseau, qui relate ses pudeurs enfantines, à Sartre, qui fait de l’humiliation un révélateur de sociabilité, la honte et son cortège de rougissements ont peuplé les œuvres qui se sont intéressées aux étrangetés du cœur humain.
Michaël De Saint-Cheron
Réflexions sur la honte. De Rousseau à Levinas

C’est sans doute l’attrait de cette promesse qui a conduit Michaël de Saint-Cheron à les explorer à son tour. Observant que les philosophes furent parfois rétifs à considérer la honte comme un domaine de réflexion à part entière, l’auteur s’interroge sur la spécificité de ce sentiment, sur sa résistance, car, en tant que concept, il ne s’assimile à aucune autre notion.


« Y a-t-il plusieurs façons de dire la honte ? » demande Michaël de Saint-Cheron. La grande question de cet essai est également celle-ci : que fait la honte, et qu’a-t-elle à dire de nous 

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