Né à Séoul, Byung-Chul Han a travaillé dans la métallurgie avant d’émigrer en Allemagne en 1980. À Fribourg, il étudie la philosophie et la théologie puis soutient une thèse sur Heidegger en 1994. Il enseigne à l’université de Bâle, à Karlsruhe puis à l’école des Beaux-Arts de Berlin. En somme, un auteur contemporain à l’écriture imprégnée d’une culture riche, entre philosophie et littérature. Han déploie une pensée subtile au fil de son œuvre, avec pour aiguillon la recherche du philtre de sérénité qui pourra désaltérer l’homme moderne et dissiper sa mélancolie. Entre Proust et Heidegger, Le Parfum du temps confirme la justesse d’un des philosophes les plus pertinents pour comprendre notre époque.
Le parfum du temps : essai philosophique sur l’art de s’attarder sur les choses
Exprimer le sentiment du monde
Les récents essais de Byung-Chul Han témoignent d’une préoccupation pour le sentiment de notre temps. La Société de la fatigue, paru en 2014, diagnostique le vide profond qui apparaît avec la société de la performance. Puis, en 2015, Han analyse les métamorphoses du rapport à l’autre dans Le Désir : Ou l’enfer de l’identique, et enfin le surplus d’information à l’ère du digital avec Dans la nuée : Réflexions sur le numérique. Dans ses écrits se retrouvent des thématiques récurrentes : l’impossibilité de c...
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