À la même époque, un autre écrivain, Bernardin de Saint-Pierre, soulignait la puissance des inscriptions et disait éprouver à leur lecture le sentiment qu’une « voix humaine sort de la pierre » et « se fait entendre à travers les siècles ». Le développement du tourisme encourageait simultanément ces pratiques épigraphiques sauvages – on ne parle pas encore de « graffitis », le mot ne faisant son apparition en français qu’en 1856 –, comme l’atteste le témoignage d’un parlementaire bordelais, Charles-Marguerite Dupaty, qui n’hésita pas à faire fig...
Griffures romaines
Article publié dans le n°1117 (01 déc. 2014) de Quinzaines
Graffitis : inscrire son nom à Rome, XVIe-XIXe siècle
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