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"Je n'ai que mon âme à te donner"

« Que » son âme… En écrivant ces quelques mots dans une lettre à Allen Ginsberg, Neal Cassady incarne, à la manière d’une icône païenne, la Beat Generation. Sans lui, "Sur la route" n’aurait jamais vu le jour. "Howl" non plus… Peut-être Burroughs, qui le met cependant en scène dans "Et les hippopotames ont bouilli vif dans leurs piscines", livre écrit à quatre mains avec Kerouac, aurait-il seul tiré son épingle du jeu, avec "Le Festin nu" ; Burroughs, lui qui n’aimait pas Neal, contrairement à ses camarades d’orgies et de littérature.
Neal Cassady
Un truc très beau qui contient tout. Lettres 1944-1950

Kerouac, Ginsberg, Burroughs, Kesey, Bukowski… Si les deux premiers lui doivent tout, les autres l’ont croisé, admiré, côtoyé. Et tous ont vu en lui la même soif de liberté, la même énergie débordante qui finira par le tuer, un soir trop froid, près d’une voie ferrée. Le 3 février 1968, le rêve hipster tombe dans le coma pour des raisons un peu floues et ne se réveillera pas. Drogue, froid et déficience rénale ne font pas bon ménage. Que reste-t-il de cette grande gueule, de ce héros, voleur, menteur, séducteur en série ? Que reste-t-il du feu follet qui a enflammé les plum...

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