À intervalles réguliers, la littérature fait naître des voix d’écrivains qui résonnent différemment. Des figures marginales en apparence, mais qui peu à peu se révèlent typiques, ou du moins caractéristiques d’une époque, d’une mentalité, d’un pays. Des auteurs qui revendiquent farouchement leur liberté mais sans le crier sur les toits, qui se contentent d’écrire, patiemment, obstinément. En Suisse, on pense évidemment au grand Ramuz, ou à Jean-Marc Lovay, dont l’œuvre hors normes s’est construite, depuis la fin des années soixante, en rupture avec les attentes du grand publ...
Jean-Pierre Rochat, disciple indiscipliné de Ramuz
Article publié dans le n°1226 (01 mai 2020) de Quinzaines
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