La littérature suisse a eu ses heures de gloire en France au XXe siècle avec Jacques Chessex, prix Goncourt en 1973, puis avec Ramuz et Jaccottet, entrés dans la Pléiade en 2005 et 2014 respectivement. Mais cette reconnaissance très ponctuelle n’a, au fond, rien changé au désintérêt poli que rencontrent trop souvent les écrivains suisses en France. Par manque d’exotisme de cette francophonie trop voisine ? Parce qu’on les assimile tout simplement à la production hexagonale ? Ou parce qu’ils essaient eux-mêmes de s’y fondre et, accessoirement, de s’y faire reconnaî...
Édito
Article publié dans le n°1226 (01 mai 2020) de Quinzaines
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