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L’esthétique naturalisée

Qu’est-ce que cela fait de jouir des belles choses ? La réponse se trouve dans la description que Jean-Marie Schaeffer fait de l’expérience esthétique. Mais le terme « esthétique » doit-il caractériser une expérience, un vécu, un état mental ? La réponse de Jean-Marie Schaeffer est claire : il adopte le psychologisme. C’est la thèse, respectable même si l’on peut s’en méfier, selon laquelle les explications philosophiques doivent être psychologiques. Quoi qu’il en soit de tels doutes, en lisant ce livre on comprend mieux ce qui rend le psychologisme si tentant en esthétique.
Jean-Marie Schaeffer
L'expérience esthétique

L’esthétique doit passer par l’étude scientifique de la perception, par la psychologie cognitive et même la neurologie des émotions. C’est que le mot « esthétique » ne qualifie pas une sorte d’objet ou de propriété, mais le mental. C’est aussi le présupposé d’une bonne part de l’esthétique philosophique, héritière de Kant ou devenue phénoménologique, mais encore de l’esthétique récente des philosophes analytiques fascinés par la psychologie cognitive. Ce serait donc évident pour tous ou presque, à tel point qu’on n’en discute pas vraiment : en esthétique, on explore l’espr...

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