L’esthétique doit passer par l’étude scientifique de la perception, par la psychologie cognitive et même la neurologie des émotions. C’est que le mot « esthétique » ne qualifie pas une sorte d’objet ou de propriété, mais le mental. C’est aussi le présupposé d’une bonne part de l’esthétique philosophique, héritière de Kant ou devenue phénoménologique, mais encore de l’esthétique récente des philosophes analytiques fascinés par la psychologie cognitive. Ce serait donc évident pour tous ou presque, à tel point qu’on n’en discute pas vraiment : en esthétique, on explore l’espr...
L’esthétique naturalisée
Article publié dans le n°1132 (16 juil. 2015) de Quinzaines
L'expérience esthétique
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