A lire aussi

Un testament esthétique ?

En 2003, lors la vente de la collection d’André Breton, le LaM, déjà engagé dans une mise en valeur de l’art brut à la suite de la donation de l’Aracine, a acquis deux assemblages dits « objets d’aliénés » : un masque de coquillages de Pascal-Désir Maisonneuve et le « Tableau merveilleux no 11 » de Fleury-Joseph Crépin. Ces pièces se retrouvent au centre d’une constellation esthétique qui montre comment la démarche poétique de Breton peut s’associer avec des œuvres plastiques de toutes origines et de toutes époques, qui dépassent la notion d’art « surréaliste » comme celle d’art « brut ».

EXPOSITION
« André Breton & l’art magique »
LaM (Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut)
Du 24 juin au 15 octobre 2017

André Breton avait participé à l’aventure de la création de la Compagnie de l’art brut, mais il a pris ses distances avec Jean Dubuffet depuis 1951, lorsqu’en 1953 le Club français du livre, qui lance une nouvelle collection de livres intitulée « Formes de l’art », lui passe commande d’un ouvrage sur l’« art magique ». En réfléchissant à l’usage de cet adjectif, André Breton pourrait s’éloigner de la fermeture de la notion d’art brut, délimitée par Jean Dubuffet, pour aborder un champ conceptuel élargi, qui le séduit a priori : cette conception d’un art « magique » pourrait en e...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine