Le mot « archives », avec ce qu’il comporte d’institutionnel et d’organisé, de catalogué, n’est guère approprié, s’agissant des papiers de Walter Benjamin (1892-1940, même si ce dernier n’a cessé de veiller à la préservation de ses manuscrits, en les confiant, à l’heure du péril, à des mains amies, comme celles de Scholem pour Enfance berlinoise ou celles de Georges Bataille, à la Bibliothèque nationale, pour le Passagen-Werk, dont le titre définitif devait être Paris, capitale du XIXe siècle. Mais l’histoire mondiale, avec ses drames, et l...
La hotte bien remplie de Walter Benjamin
Article publié dans le n°1048 (01 nov. 2011) de Quinzaines
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