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Lorsque Lacan s'amuse sérieusement

Rentrée psychanalytique, comme on dit rentrée littéraire ; elle aura été dominée par cet anniversaire, les trente ans de la disparition de Jacques Lacan. Occasion d’une activité éditoriale intense, mais aussi d’une agitation médiatique et mondaine qui ne fut pas toujours de bon aloi. Ce fut même le premier écueil, ce bouillonnement et le risque de noyade qu’il impliquait, immersion de l’essentiel, c’est-à-dire de la psychanalyse, rien moins, la psychanalyse bien plus que la personne du Maître, la psychanalyse vivante mais discrète, cette psychanalyse sans cesse questionnée et revisitée qui fut le centre de gravité de l’existence de Lacan auquel il est arrivé de dire, en 1967, et il en allait là à coup sûr d’un regret, qu’elle était partout quand les psychanalystes étaient ailleurs.
Jacques Lacan
Je parle aux murs (Seuil)
Jacques Lacan
Le séminaire, livre XIX, ou pire, 1971-1972 (Seuil)

Le deuxième écueil est plus complexe. Ce séminaire, …ou pire, celui des années 1971-1972 qui paraît en cet automne 2011 – on mesure la distance – dont même les analystes les plus au fait admettent l’extrême complexité, ne saurait à strictement parler être restitué, ne fût-ce que très schématiquement, sans être réinscrit entre les deux qui l’encadrent, soit D’un discours qui ne serait pas du semblant, années 70-71 et Encore, années 72-73. Mettez ces trois titres à la suite les uns des autres et vous obtenez une chaîne qui n’est rien moins que signifiante pour pe...

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