Car on apprend beaucoup dans ce livre, et l’érudition de l’auteur n’y est jamais pesante. Selon lui, l’ancêtre des collections de notre époque fut ce culte que le Moyen Âge porta aux reliques de personnages saints, ou plus gradés encore, et la vénération de ces fragments de tissus, de ces os, de ces dents, voire de ce sang, que l’on attribuait au Christ, à sa maman ou à son papa terrestres, aux Rois mages, à saint Pierre ou à saint Paul, perdure en quelques endroits de haute religiosité, et il arrive que l’on exhibe ces fétiches dont la croyance en l’authenticité requiert une foi en comp...
La passion du bric-à-brac
Article publié dans le n°1019 (16 juil. 2010) de Quinzaines
Une histoire intime des collectionneurs
(Payot)
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