A lire aussi

Une passion maternelle

Comment écrire sur soi avec le détachement d’un autre ? Comment écrire sur soi avec l’esprit critique et la dérision d’un adversaire ? Romain Gary réalise cette gageure dans « La Promesse de l’aube », roman d’inspiration autobiographique publié en 1960.
Romain Gary
La Promesse de l’aube

Par le mystère d’une alchimie fuligineuse, le double lauréat du prix Goncourt ferme sa main sur la poussière soulevée par ses pas, l’écume suscitée par le charivari versicolore de son existence, et la rouvre, quelques secondes plus tard, sur une pépite littéraire faite de grandeur d’âme, de sensibilité, d’humour et de magnificence. L’amour maternel est la matière première de cette pépite. Un amour inconditionnel, indestructible, quasi maladif, qu’une mère a porté sans faillir à son fils.


En 1958, Romain Gary, né Roman Kacew en 1914 à Vilnius, sous empire russe, se lance dans un r...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine