Par le mystère d’une alchimie fuligineuse, le double lauréat du prix Goncourt ferme sa main sur la poussière soulevée par ses pas, l’écume suscitée par le charivari versicolore de son existence, et la rouvre, quelques secondes plus tard, sur une pépite littéraire faite de grandeur d’âme, de sensibilité, d’humour et de magnificence. L’amour maternel est la matière première de cette pépite. Un amour inconditionnel, indestructible, quasi maladif, qu’une mère a porté sans faillir à son fils.
En 1958, Romain Gary, né Roman Kacew en 1914 à Vilnius, sous empire russe, se lance dans un r...
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