La première année est la plus dure. Brecht souffre du changement, de l’isolement, du manque de commandes et de la perte récente d’amis qui lui étaient chers : Walter Benjamin qui s’est suicidé en France un an plus tôt et Grete (Margarete Steffin), partie avec lui, mais qui, malade, est morte pendant le trajet. En 1942, la situation s’améliore avec l’arrivée de son ami, le compositeur Hanns Eisler, venu de New York, et avec un « job » qu’il décroche enfin auprès de Fritz Lang : écrire le scénario d’un film sur la résistance antinazie en Tchécoslovaquie, Les bourreaux meurent aussi
La période américaine de Brecht
Article publié dans le n°1088 (16 juil. 2013) de Quinzaines
Journal d'Amérique (1941-1947)
(L'Arche)
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