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La période américaine de Brecht

Sur les quatorze ans de son exil, Brecht en a passé un peu plus de six aux États-Unis. Parti de Finlande, il y est arrivé à l’été 1941 par la voie risquée d’une traversée de l’URSS, juste avant l’invasion allemande ; il quitte l’Amérique en octobre 1947, cette fois en prenant précipitamment l’avion de Paris, après avoir dû passer devant une commission d’enquête du Sénat qui le soupçonne de sympathies communistes. Entre ces deux dates, il a surtout vécu à Santa Monica, près de Los Angeles ; la Californie était moins chère que New York et on pouvait tenter d’y travailler pour le cinéma.
Bertolt Brecht
Journal d'Amérique (1941-1947)

La première année est la plus dure. Brecht souffre du changement, de l’isolement, du manque de commandes et de la perte récente d’amis qui lui étaient chers : Walter Benjamin qui s’est suicidé en France un an plus tôt et Grete (Margarete Steffin), partie avec lui, mais qui, malade, est morte pendant le trajet. En 1942, la situation s’améliore avec l’arrivée de son ami, le compositeur Hanns Eisler, venu de New York, et avec un « job » qu’il décroche enfin auprès de Fritz Lang : écrire le scénario d’un film sur la résistance antinazie en Tchécoslovaquie, Les bourreaux meurent aussi

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