La question a une portée individuelle, quand je vois dans mon mal de tête, mon insomnie ou mon indigestion, l’inquiétant symptôme d’une maladie plutôt que la conséquence normale d’un abus de travail ou de nourriture. Elle concerne le droit du travail quand il s’agit de savoir si le salarié épuisé qui s’absente deux jours a vraiment besoin de ce repos ou s’il n’est qu’un tricheur. Elle a une dimension culturelle, quand on fait prendre des calmants à des enfants qui s’époumonent dans la cour de récréation et, plus généralement, quand on définit tel comportement comme normal, admissible ou ...
La santé comme question philosophique
Article publié dans le n°1123 (01 mars 2015) de Quinzaines
Santé des philosophes, philosophes de la santé
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