On le voit à l’entrée, sur une gigantographie, en Hercule, torse nu. Comme un boxeur. Comme un roi de beauté. De quoi éprouver une première intuition : Wifredo Lam, en bon fils des tropiques, va produire un art pétri de sensualité, de couleur, d’énergie. C’est vrai. On suppute le corollaire : un art direct comme un uppercut, peu intellectuel, peu « littéraire ». C’est faux. Plus que tout autre peintre, le Cubain Wifredo Lam a noué des liens uniques avec les avant-gardes intellectuelles et les poètes de son temps. C’est d’ailleurs une bonne façon d’envisager l’exposition que de suivre ce ...
Le dernier des surréalistes ?
Article publié dans le n°1140 (28 nov. 2015) de Quinzaines
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