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Le dernier des surréalistes ?

Abreuvé à la potion du fantastique cubain et du surréalisme, Wifredo Lam (1902-1982) a traversé le siècle des guerres et des révolutions. Entre La Havane, Madrid et Paris, il a transfiguré la violence dans des peintures peuplées d’animaux et de totems étranges. En se nourrissant perpétuellement de poésie, dernier rempart contre la folie des hommes…

EXPOSITION

WIFREDO LAM

Centre Pompidou - Musée national d’art moderne

Du 30 septembre 2015 au 15 février 2016 (puis au Reina Sofía de Madrid et à la Tate Modern de Londres)

On le voit à l’entrée, sur une gigantographie, en Hercule, torse nu. Comme un boxeur. Comme un roi de beauté. De quoi éprouver une première intuition : Wifredo Lam, en bon fils des tropiques, va produire un art pétri de sensualité, de couleur, d’énergie. C’est vrai. On suppute le corollaire : un art direct comme un uppercut, peu intellectuel, peu « littéraire ». C’est faux. Plus que tout autre peintre, le Cubain Wifredo Lam a noué des liens uniques avec les avant-gardes intellectuelles et les poètes de son temps. C’est d’ailleurs une bonne façon d’envisager l’exposition que de suivre ce ...

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