En effet, si cet ironiste grinçant n’aime rien tant que déjouer les attentes de son lecteur en confiant la narration à des adolescents impétueux et revanchards, s’autorisant ainsi de fréquentes ruptures de ton et une liberté de parole ébouriffante, notamment sur les relations interraciales aux États-Unis, il est indéniable qu’il a franchi un palier dans la manière de concevoir une trajectoire. Tandis que ses précédents romans, volontiers bavards, cherchaient surtout à donner le tournis à force de vouloir toujours surprendre, multipliant les sous-intrigues et les personnages secondaires p...
Le monde à l’envers
Article publié dans le n°1135 (16 sept. 2015) de Quinzaines
Moi contre les Etats-Unis d'Amérique
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