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« Le monde entier », c'est le processus

Au sein de la pléthore des publications littéraires, il y a des premiers romans à côté desquels il serait malheureux de passer, quand ils offrent d’immenses plaisirs en évoquant la substance des rapports humains dans l’intimité du quotidien, bruts au sens où ils ne se travestissent pas. Trajectoires de vie, possibles et impossibles en être-s, humanités déçues et heureuses en « nécessité vertu », sont au cœur de cette première œuvre littéraire où François Bugeon étonne par son style simple, juste et éclatant, qui distille une intelligente et fine saisie de nombre de logiques des existences en milieu rural ; une manière romanesque de voir Les Gars du coin à un âge plus avancé.

Nous trouvons dans le roman, à la volée, un village, une mobylette, des sacoches, un hôpital, un bar, un dénommé Chevalier autour de qui la trame semble s’articuler, sa maman, Sidonie, Claudie, Ségur, Flavio, un accidenté, deux accidentées, le père Meune, un voisin, une voisine, Pascal. Ce décor de personnages, surtout, ainsi que les rapports qui le sous-tendent se plantent au fil des pages en même temps qu’ils évoluent à partir d’un événement posé dès le départ, une voiture renversée sur le bas-côté. Cet inattendu initial, comme dispositif d’entrée dans l’histoire, va bousculer l’ordre ...

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