Le « premier des communistes »

S’il existe dans l’Iowa un lac Icaria et s’« il y a des Américains qui se souviennent de lui [Étienne Cabet] et de son œuvre », affirme François Fourn dès la première page de son ouvrage, « comme celui d’Icarie son nom a disparu de la mémoire des Français, et cela depuis très longtemps, dès sa mort peut-être, en 1856 ».
François Fourn
Etienne Cabet ou le temps de l'utopie

Et il oppose cet oubli qui frappe l’auteur du Voyage en Icarie au sort d’autres figures du socialisme de son époque auxquelles il pourrait pourtant être comparé, notamment pour le rôle qu’il a joué autour de 1848. François Fourn évoque le nombre de rues, boulevards ou stations de métro qui portent les noms de Barbès, Blanqui, Raspail, Louis Blanc, Ledru-Rollin, Arago, Pierre Leroux, Victor Considérant ou Lamennais, alors que le malheureux Cabet, à qui Proudhon réservait une place centrale dans sa critique du communisme dans sa Philosophie de la misère, doit se contenter...

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