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Le premier mois de la guerre

On se demandait comment s'écrirait la guerre de 14, et particulièrement l'année 1914 après Les Somnanbules : Comment l'Europe a marché vers la guerre de Christopher Clark (Flammarion, 2013, NQL, n°1100) et Le Jour le plus meutrier de l'histoire de France de Jean-Michel Steg (Fayard, 2013). Bruno Cabanes a relevé le défi. Son Août 14 se lit d'une traite, quels que soient les attentes et le degré d'information du lecteur. Cette histoire totale mais non globale fait comprendre et sentir comment le temps de tous bascule ; et c'est précisément parce qu'il a antérieurement travaillé sur la lente sortie de guerre que Cabanes sait choisir ce qui, ici, fait seuil, sidération et accablement (1).
Bruno Cabanes
Août 14, la France entre en guerre

Ce livre présente une synthèse et rafraîchit la mémoire de ceux qui ont eu à enseigner la période en un temps où l’on s’appesantissait sur les causes de la guerre, comme de ceux dont le roman familial reste encore lié, généralement pour le pire, à ce moment particulier où les logiques sont bouleversées. Il est des synthèses nécessaires, d’autres honnêtes, celle-ci est lumineuse. Les faits, nous les connaissons, mais sous la plume de Cabanes les choses vont l’amble. Il reprend la marche à la guerre comme hypothèse, puis, plus précisément, le temps vécu d’acteurs parisiens dont le va-et-vi...

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