Traduttore, traditore, dit avec une merveilleuse économie de moyens la phrase italienne, impossible à… traduire sans perdre son effet sémantique. Tout traducteur serait-il foncièrement un traître ? Ou un passeur qui court des risques, en « inquiétant » des langues pour le bénéfice de l’humanité ? L’exposition qui touche à sa fin au Mucem, montée par l’helléniste Barbara Cassin, pose ces questions et bien d’autres, liées à notre condition babélienne. Réunissant aussi bien des affiches communistes polyglottes que la version de Tintin en wolof, une lettre diplomatique en c...
Le radeau de Babel
Article publié dans le n°1169 (16 mars 2017) de Quinzaines
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