L’ouvrage est massif par sa gémellité : philosophie et littérature sont embrassées avec une même vitalité conceptuelle, sans perdre chacune une once de vigueur théorique au profit de l’autre. L’ambition va au-delà du commentaire philosophique d’œuvres romanesques ou de la tentative d’un écrivain pour expliciter son univers. Préférant au va-et-vient entre deux pôles l’ambition de changer leur place même en les superposant, La Connaissance de l’amour fait s’éprendre d’une réflexion permanente où ne cessent de se féconder monde de la pensée et monde de l’émotion. L’amour étant célé...
Le romancier, agent moral
Article publié dans le n°1022 (16 sept. 2010) de Quinzaines
La connaissance de l'amour
(Cerf)
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