Mona Ozouf semble moins choisir de s’intéresser à Ernest Renan, comme à un auteur fétiche, qu’elle n’est choisie par lui, comme si elle en était pétrie. Il existe sans doute à cela une raison objective, expliquée par Bergson dans ses Écrits philosophiques : « ce fut d’abord un merveilleux écrivain, si toutefois on peut encore appeler écrivain celui qui nous fait oublier qu’il emploie des mots, sa pensée paraissant s’insinuer directement dans la nôtre ». Cette affinité intellectuelle immédiate chez tout un chacun se double, pour la préfacière, d’une réflexion inscrite à la fois d...
Renan plus révolutionnaire que Negri ?
Article publié dans le n°1036 (16 avril 2011) de Quinzaines
La réforme intellectuelle et morale
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