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Retrouver le chemin des œuvres oubliées

Outre un éditeur commun et un mot en dénominateur commun (« humanités »), les deux ouvrages procèdent par contraste de notions : « interprétation versus communication » et « cogitamus versus cogito ». Qu’est-ce qui se joue dans ce balancement ? La vie de l’esprit. À quoi bon une vie intellectuelle ? Pourquoi « savoir » importe-t-il et quelle valeur accorder à la connaissance ? Les réponses à ces interrogations reviennent souvent à une banale célébration de la science pour mieux la cantonner à un rôle mineur éclipsé par ses applications.
Bruno Latour
Cogitamus. Six lettres sur les humanités scientifiques (La Découverte)
Yves Citton
L’avenir des humanités. Economie de la connaissance ou cultures de l’interprétation ? (La Découverte)

Il est révélateur que soit épuisé L’Avenir de la science d’Ernest Renan, qui semble devenu introuvable, hormis dans l’édition Calmann-Lévy de 1890. Aurait-on décidé de faire silence sur un enjeu essentiel formulé dès la préface : « Bien des fois je me suis rappelé, depuis une année, ce jour du 25 février 1848, où, après avoir franchi les barricades pour nous rendre au Collège de France, nous trouvâmes notre modeste salle transformée en un corps de garde, où nous faillîmes êtres reçus comme des suspects. Ce jour-là, je me demandai plus sérieusement que jamais s’il n’y avait r...

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