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Le souffle de Twain

Mark Twain, de son vrai nom Samuel Clemens, naquit en 1835, l’année où passa la comète de Halley, et, ayant fait plaisamment le vœu de disparaître à son retour, il réussit à s’associer au grand phénomène céleste en mourant le 21 avril 1910. Le voici à présent, ce qui est une belle et bonne chose, au ciel de papier de la Pléiade, où il brille d’un vif éclat pour des yeux français qui constateront, s’il le fallait encore, que le grand écrivain national américain trop souvent confiné aux éditions pour la jeunesse n’est réservé ni à un continent ni à une classe d’âge.

Mark Twain est sans doute l’homme de lettres de sa génération qui a vu du plus près les grandes misères de la jeune nation américaine ; il s’en est servi pour construire une œuvre, fasciné par cette « fichue race humaine » (The Damned Human Race est le titre d’un de ses écrits). Enfant dans les années 1830-1840 dans une bourgade du Missouri, il fut témoin des traitements infligés aux esclaves fugitifs ou aux escrocs à la petite semaine ; dans les années 1860, sur les camps de mineurs d’or de Californie, il vécut en compagnie d’enfants assassins ou de vieilles...

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