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Le système capitalisme a-t-il épuisé ses possibilités ?

Depuis que les capitalistes se sont approprié la révolution industrielle, leurs économies ont été secouées par une succession apparemment sans fin de krachs et de booms. Ces épisodes s’inscrivaient pour la plupart dans le cycle de l’économie réelle. Tous les sept ans environ, les capacités de production industrielle surpassent la demande, les prix sont écrasés, les entreprises périclitent, le chômage s’accroît, l’investissement recule et les taux d’intérêt sont réduits. Puis l’investissement redémarre, l’économie s’échauffe peu à peu, l’inflation décolle, les taux d’intérêt sont resserrés et, finalement, la demande retombe au-dessous des capacités. De temps en temps, les crises sont financières, comme ce fut le cas à la fin des années 20 et comme on l’observe depuis 2007. Les effets économiques des crises financières sont généralement plus sévères et plus durables que lorsque la crise touche l’économie réelle.
Robert Kurz
Vies et mort du capitalisme. Chroniques de la crise
(Lignes)

La pensée économique dominante a du mal à expliquer le phénomène du cycle conjoncturel. Les modèles théoriques des multiplicateur et accélérateur d’investissement, d’inspiration keynésienne, élaborés par Harrod et ses émules, peuvent générer des cycles du PIB reconnaissables, mais seulement si les paramètres sont affinés à un degré peu vraisemblable. L’explication habituelle évoque des vagues contagieuses d’optimisme et de pessimisme dans le monde des affaires – les « esprits animaux » décrits par Keynes. Mais cela ne peut être aussi simple. Des entrepreneurs dotés d’un minimum...

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