La pensée économique dominante a du mal à expliquer le phénomène du cycle conjoncturel. Les modèles théoriques des multiplicateur et accélérateur d’investissement, d’inspiration keynésienne, élaborés par Harrod et ses émules, peuvent générer des cycles du PIB reconnaissables, mais seulement si les paramètres sont affinés à un degré peu vraisemblable. L’explication habituelle évoque des vagues contagieuses d’optimisme et de pessimisme dans le monde des affaires – les « esprits animaux » décrits par Keynes. Mais cela ne peut être aussi simple. Des entrepreneurs dotés d’un minimum...
Le système capitalisme a-t-il épuisé ses possibilités ?
Article publié dans le n°1056 (01 mars 2012) de Quinzaines
Vies et mort du capitalisme. Chroniques de la crise
(Lignes)
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