Les beautés qu’on saccage

L’historien du monde antique Paul Veyne nous invite en ces jours de violence et de destruction à la dernière visite d’une cité splendide mais perdue, qui fut objet de contemplation et source d’inspiration.

Dans le désert syrien, la capitale des caravanes, appelée « Tadmor des sables » avant la conquête romaine, riche cité marchande, Palmyre, était habitée par les étrangers de passage. Les négociants reliant la Mésopotamie de l’Euphrate au Tigre puis s’aventurant jusqu’à Rome ou Venise quittaient la Perse pour la Syrie ; à Palmyre, les caravanes s’arrêtaient dans la palmeraie. Là régnait un dieu étranger célébré par une architecture à la fois grecque et cernée par des sanctuaires parthe, iranien ou anatolique, une accumulation de monuments métissés

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