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Les fantômes de l’amour

1959. Dans une Jérusalem étrangement silencieuse et coupée en deux par la guerre qui l’a meurtrie, trois personnages sont en quête de sens : Shmuel, Atalia, Gershom. Parce qu’ils sont des « points d’interrogation ambulants », leurs chemins se croisent. Amos Oz retrace leur errance dans Judas, beau roman géopolitique qui s’entretient d’amour et prend des nouvelles du désir.
Amos Oz
Judas

Le jeune Shmuel Asch vient de renoncer à ses études lorsqu’il tombe sur une petite annonce inhabituelle, affichée à l’université : on cherche un garçon de compagnie pour un septuagénaire infirme. En échange de cinq heures de conversation et de lecture, il sera logé, nourri, blanchi. C’est ainsi que Shmuel rencontre Gershom Wald, vieil homme fantasque au corps noueux comme un olivier, qui s’abreuve de conversation et d’idées : « Depuis la mort de son fils, il ne lui reste que des mots », explique Atalia, le mystérieux personnage féminin de la maison. Pendant trois mois d’hiv...

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