A lire aussi

Le bateau orchidée

Pour le poète et essayiste américain Kenneth Rexroth (1905-1982), l’amour s’était incarné en Andree, une illustratrice de Chicago qui lui donna deux filles, Mary et Katherine. Il la perdit en 1940 et ne cessa plus de la pleurer à travers son œuvre poétique. Cet autodidacte, tôt préoccupé d’écologie, excellent connaisseur des cultures chinoise, japonaise et grecque, qui fut un éminent représentant du groupe de San Francisco, partant une source d’inspiration de la Beat Generation, laissa en particulier, dans le registre amoureux, soixante magnifiques versets : LesPoèmes d’amour de Marichiko (1974).
Kenneth Rexroth
Les poèmes d'amour de Marichiko
(Eres)

« Je ne peux oublier / Le crépuscule parfumé sous le / Dais de ma chevelure noire, / Lorsqu'on se réveillait pour faire l'amour / Après une longue nuit d'amour. » 


À l’exemple de Pierre Louÿs publiant les mystificatrices Chansons de Bilitis (1894) prétendument issues d’un papyrus retrouvé, Rexroth avait imaginé une jeune fille japonaise de Kyoto, Marichiko, chantant les sentiments qu’elle éprouvait pour son amant de passage et leurs étreintes folles. Nimbé de cet amour sublime décrit par Benjamin Péret, il donnait là une pièce qui intrigue encore les ex...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine