Du beau travail
Si Jules César (1599) est un drame résolument masculin, Antoine et Cléopâtre, deuxième œuvre que Shakespeare emprunte à l’antiquité romaine, nous montre une souveraine captivante, séductrice, manipulatrice, capricieuse, capable parfois de cruauté gratuite, dont la prime jeunesse n’est plus qu’un souvenir. Pas question, évidemment, de représenter un tel personnage sur scène à la fin de la vie et du règne d’Élisabeth Ière. Vers 1606, le public jacobéen a dû faire un accueil d’autant plus enthousiaste aux scènes final...
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