« On n’est pas collectionneur comme ça ». Entretien avec Antoine de Galbert

Le 28 octobre 2018, La Maison rouge a fermé définitivement ses portes à Paris. Son fondateur, Antoine de Galbert, est un archétype du collectionneur contemporain. Sa collection de coiffes de 500 pièces a été donnée au musée des Confluences à Lyon : manière de tirer un trait sur cette collection particulière. Sa première exposition à La Maison rouge, « L’Intime », en 2004, permettait de voir des collections in situ, en reconstituant l’espace intime des collectionneurs. Après la fermeture de cette institution, il poursuit sa collection personnelle et, grâce à sa fondation, reste engagé pour faire vivre la création contemporaine.

Claire Margat : Depuis sa création, La Maison rouge a permis de découvrir de nombreuses collections privées, dont la vôtre. En plus de collectionner, vous connaissez donc bon nombre de collectionneurs. Qu’est-ce qui les différencie ?


Antoine de Galbert : Tant de choses les différencient… Des différences sociales, intellectuelles, l’intelligence, la dimension culturelle…


CM : Et qu’est-ce qui les rapproche ?


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