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Littérature, philosophie, dire la différence ?

S’interroger sur le rapport entre philosophie et littérature présuppose qu’il existe quelque chose de tel que la littérature, la philosophie, alors que nous ne l’identifions dans ces catégories qu’à la suite d’une longue construction sociale et historique. Renoncer à les essentialiser ne signifie pas effacer ou nier leur différence, mais tenter d’en cerner les marques de façon plus fine en mettant en évidence une relation plus secrète, plus intrinsèque entre elles.

Cela suppose de modifier le regard que nous portons sur elles, en considérant moins ce qu’elles disent que la façon dont elles le disent, en les appréhendant comme discours. Penser est un acte, dont l’actualisation s’effectue dans la matérialité du discours qui l’inscrit dans une parole ou une écriture. Ces systèmes d’actes ou de gestes par lesquels la pensée vive s’engendre et se perpétue peuvent être appréhendés à travers les traces d’opérations discursives qui en marquent l’effectuation : présence d’une voix, d’un corps, d’un éthos, formes énonciatives par lesquels l’auteur-narra...

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