Cela suppose de modifier le regard que nous portons sur elles, en considérant moins ce qu’elles disent que la façon dont elles le disent, en les appréhendant comme discours. Penser est un acte, dont l’actualisation s’effectue dans la matérialité du discours qui l’inscrit dans une parole ou une écriture. Ces systèmes d’actes ou de gestes par lesquels la pensée vive s’engendre et se perpétue peuvent être appréhendés à travers les traces d’opérations discursives qui en marquent l’effectuation : présence d’une voix, d’un corps, d’un éthos, formes énonciatives par lesquels l’auteur-narra...
Littérature, philosophie, dire la différence ?
Article publié dans le n°997 (01 août 2009) de Quinzaines
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