Lorenza Mondada, sans maître ni mentor

Souriante, derrière des lunettes rondes, des boucles dans la coiffure courte, la mine avenante, elle donne l’impression d’être pleinement satisfaite de la manière dont de sa vie elle a fait une existence consacrée à ses investigations touchant à l’interaction sociale dans « la perspective de l’ethnométhodologie et l’analyse conversationnelle ». De sa sphère privée, elle ne confie rien ou presque, ce que signifie sur son site une photographie où elle apparaît, étonnamment cadrée, dans un grand miroir, passablement piqué, d’un restaurant parisien renommé, lequel cliché cultive l’é...