Je ne saurais célébrer les mille numéros de La Quinzaine littéraire sans m’adresser à Maurice Nadeau. Pour moi, La Quinzaine c’est lui, autant que le furent les éditions et la revue Les Lettres Nouvelles. Je l’ai rencontré dans les années 70 par l’intermédiaire d’Héctor Bianciotti qui lui donna à lire, ainsi qu’à Geneviève Serreau, un ensemble de poèmes de moi écrits pour la première fois en français. Il les publia sans tarder. Cet accueil a guidé mon destin, je suis restée en France et j’ai continué à écrire en français, la langue m’offrant la possibilité extr...
Plus de mille fois
Article publié dans le n°1000 (01 oct. 2009) de Quinzaines
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