Profession : interpréter. Interpréter, intervenir

 Quand on parle du métier d’interprète, il est habituel de penser à l’interprétation littéraire, théâtrale ou musicale. Mais on se souvient rarement du métier dont le nom est tout simplement un dérivé du mot « interprétation » : l’interprétariat. Son nom indiquerait que l’interprétation est sa première caractéristique, et pourtant il ne se présente pas immédiatement à l’esprit. Est-ce parce que, malgré son nom, l’interprétariat n’est pas considéré comme une interprétation – une transformation – mais plutôt une transposition, sans médiation, d’une langue à l’autre ?

Quand on pense à l’activité-sœur de l’interprétariat, la traduction, on ne l’associe pas non plus à l’interprétation. La question qu’on pose plutôt est celle de la fidélité de la traduction à l’original. C’est-à-dire que la question de la fidélité empêche, ou en tout cas devrait limiter la volonté ou l’intention de l’interprétation. Le traducteur, tout comme l’interprète, ne serait pas maître de sa libre interprétation.


En quoi consiste l’interprétation dans l’interprétariat ? L’interprétation est une traduction d’un contenu parlé (d’où l’interprétation simultanée ou consécu...

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