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La lettre et l'esprit. Aharon Appelfeld et moi

 Nous étions en 2002. J’écrivais « depuis toujours », je publiais depuis quelques années, je préparais l’agrégation d’hébreu et m’apprêtais à donner la vie à une petite fille. J’étais porteuse d’une histoire contenant son lot de non-dits, de blessures, d’émerveillements et de questionnements. Une partie de ces questions portait sur l’être et le destin juif, en particulier au XXe siècle.

Au ministère de l’Éducation nationale, quelqu’un avait été pour une fois bien inspiré en inscrivant Le Temps des prodiges, d’Aharon Appelfeld, au programme de l’agrégation.


Un choc littéraire est toujours un étonnement. On est face à une émotion inédite. On se dit : je n’avais jamais rien lu de tel. Quelqu’un a donc osé, ou ose, écrire ainsi. Quelqu’un a trouvé une façon singulière de raconter le monde, il nous donne accès à un territoire jusque-là inconnu.


J’ai ressenti cela en découvrant l’œuvre d’Aharon Appelfeld. Avec le sentiment que dans les plis de ses tex...

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