A lire aussi

Quel "retour aux classiques" ?

 En cette rentrée les hasards des programmations pourraient faire croire à un retour frileux aux classiques. Mais certains spectacles témoignent au contraire d’une réappropriation du répertoire par un geste novateur de mise en scène : Dom Juan « d’après Molière » par Marc Sussi au Théâtre de la Bastille, Les Femmes savantes de Molière par Bruno Bayen au Vieux-Colombier, Les Acteurs de bonne foi de Marivaux par Jean-Pierre Vincent aux Amandiers de Nanterre.

Après le temps où Roger Planchon revendiquait une « écriture scénique », où Patrice Chéreau transformait une brève pièce de Marivaux, La Dispute, en un spectacle magistral, où Antoine Vitez rendait son nom indissociable de sa Phèdre ou Klaus Michael Grüber de sa Bérénice, sont venues la dénonciation d’une supposée dictature, la célébration de la mise en scène invisible, de la simple rencontre de l’acteur et du texte sur les planches, et plus récemment l’affirmation des « écrivains de plateau ». Face à cette dernière tendance, qui donne toute sa place au travail...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine