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Tuer son prochain

Dans ce livre, Marc Crépon déploie une analyse du paradoxe qui habite toute protestation ou indignation morale et politique. Chaque dénonciation de la violence, de la cruauté, du meurtre implique en effet, par son caractère partiel et partial, un consentement tacite à ces mêmes agressions pour peu que ces dernières adviennent en d’autres lieux, dans des situations différentes et qu’elles concernent d’autres victimes. Se pose ainsi l’insoluble question éthico-politique de la justification du meurtre par la révolte ou au nom de la justice. Plus généralement, le concept de « consentement meurtrier », dans le sillage de Camus, permet à l’auteur de désigner tout accommodement à la mort violente.
Marc Crépon
Le consentement meurtrier

Le consentement meurtrier signifie que l’on s’accoutume, que l’on s’accommode ou que l’on s’arrange de la violence, de la guerre ou de la cruauté. Reste à déterminer comment et à quoi précisément l’on consent, mais également ce qui en l’homme résiste à un tel consentement. Avec le Freud de la Considération actuelle sur la guerre et la mort et en repartant du « fondement vital » de notre relation à autrui, Marc Crépon développe, par exemple, ce à quoi on s’accommode dans la guerre grâce au silence imposé aux opinions et aux émotions mais aussi et surtout ce qui ...

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