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Un chœur de sans-voix

Dans Kafka : Pour une littérature mineure, Gilles Deleuze revient sur la fameuse phrase où l'auteur du Procès parle à Max Brodd'une triple impossibilité : impossibilité de ne pas écrire, imposibilité d'écrire en allemand, impossibilité d'écrire autrement. Et Deleuze de partir de cette réflexion pour évoquer le rapport de Kafka à l'allemand, au tchèque et au yiddish, et pour aboutir à la conclusion que certains écrivains sont, vis-à-vis de la langue dans laquelle ils ont choisi d'écrire, comme des danseurs sur la corde raide.
Maja Haderlap
L'Ange de l'oubli

Maja Haderlap, qui écrit aussi bien en allemand qu’en slovène, pourrait contresigner certaines assertions de Deleuze touchant le fait qu’il n’y a de grand et de révolutionnaire que le mineur, et qu’il faut haïr toute littérature de maîtres. Son premier roman, L’Ange de l’oubli, est tissé d’interrogations sur son appartenance à la minorité slovène, sur la nécessité pour elle d’écrire des poèmes en slovène tout en habitant la Carinthie, la région où virent le jour Ingeborg Bachmann et Robert Musil, et sur la nécessité de franchir la frontière, la nécessité, pour elle, écr...

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