Quand il termina la lecture de L’Amant imaginaire de Taos Amrouche (1913-1976), Jean Giono lui écrivit qu’il avait constamment pensé en la lisant à la Portugaise et à Mlle de Lespinasse. Le livre, dont Taos Amrouche devait dire qu’il était un « délire lucide », avait la forme de carnets intimes, relatant au jour le jour les relations d’un « quadrille extravagant », ou les amours de Marcel Arrens, romancier adulé, et d’Aména, mariée à un peintre, Olivier, lui-même épris d’une autre femme. Aux dires de Taos Amrouche, c’est le premier cahier de son journal, tenu entre la f...
Son mal vient de plus loin
Article publié dans le n°1116 (16 nov. 2014) de Quinzaines
Carnets intimes
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