A lire aussi

Livre du même auteur

Son mal vient de plus loin

Dans "Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", Rainer Maria Rilke célébrait les « aimantes inouïes » qui surpassent l'homme, grandissent et s'élèvent plus haut que lui. Il citait la religieuse portugaise, Louise Labé, Julie de Lespinasse, qui « n'avaient de cesse que leur torture eût brusquement tourné en une splendeur amère, glacée que rien ne pouvait plus arrêter ».

Quand il termina la lecture de L’Amant imaginaire de Taos Amrouche (1913-1976), Jean Giono lui écrivit qu’il avait constamment pensé en la lisant à la Portugaise et à Mlle de Lespinasse. Le livre, dont Taos Amrouche devait dire qu’il était un « délire lucide », avait la forme de carnets intimes, relatant au jour le jour les relations d’un « quadrille extravagant », ou les amours de Marcel Arrens, romancier adulé, et d’Aména, mariée à un peintre, Olivier, lui-même épris d’une autre femme. Aux dires de Taos Amrouche, c’est le premier cahier de son journal, tenu entre la f...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi