À partir d’un article tiré du journal Le Pays (Porrentruy), daté du 2 juin 1900 et reproduit à la fin de l’ouvrage, le poète tente de « voir clair » dans la vie de cet anonyme et imagine les raisons qui ont pu le conduire à une telle extrémité. Ces raisons, au nombre de deux, comme les coups de revolver tirés, ce sont ses « égarées », sa fille décédée brutalement de la diphtérie et sa femme emportée par la folie à la suite de ce drame.
Soucieux d’inscrire son histoire dans le réel, Alexandre Voisard multiplie les références spatio-temporelles au sein d’une narration stru...
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