A lire aussi

Livre du même auteur

Un militant de l'objectivité

Les dames du monde regardaient Maurice Garçon (1889-1967) comme un conférencier sans pareil, avec sa silhouette de hallebarde et son casque de cheveux soigneusement séparés par une raie au milieu. Sa réputation de ténor du barreau était née le jour où son patron, Maître Laborit, l’avocat de Dreyfus, l’avait jeté seul dans le prétoire, ayant pris soin, au préalable, de déchirer ses notes.

Pourtant, l’homme à la voix ailée n’aimait rien tant que les dossiers et les archives. Il était même assez « vieilles maisons-vieux papiers ». À Ligugé, où il avait acheté un château, il s’était ainsi pris d’intérêt pour Huysmans qui, autour de 1900, était devenu oblat de l’abbaye voisine : il s’en alla donc jusqu’au pavillon que le bonhomme s’était fait construire et interrogea le voisinage sur les querelles de bornage qui n’avaient pas manqué de se produire ! À Paris, il procédait pareillement : le mur qui coupait en deux la cour du lycée Fénelon et qu’il voyait de ...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine