C’est un effet de l’été : sur la peau d’inconnus croisés dans la rue, au café ou dans le métro, des signes habituellement cachés se donnent à lire. Car « tous en venaient à se faire instiller l’encre du tatouage dans ce corps qui pourtant est un don du ciel ; et somptueuses, voire puissamment odoriférantes, lignes et couleurs dansaient alors sur la peau des gens ». Écrites au Japon au début du siècle dernier dans une nouvelle intitulée « Le tatouage » (1), ces lignes de Tanizaki sont devenues assez pertinentes en France une centaine d’années plus tard. Il suffit ...
Zone de turbulences
Article publié dans le n°1131 (01 juil. 2015) de Quinzaines
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