Sous une belle photo de l’auteur, le lecteur est averti. En fait de combats, il y en a un seul, à l’extrême fin du livre, vers la fin de 1938 et alors que les rats quittent le navire qu’ils ont miné de l’intérieur : l’anéantissement de la compagnie juive Botwin « armée » de 12 vieilles pétoires pour 150 hommes chargés de mener l’assaut contre la position franquiste dotée des armes modernes qu’ils n’ont pas mais qu’ils auront « arrachées aux fascistes dans leurs tranchées » selon le lieutenant planqué qui hurle ces paroles aux soldats inquiets (1).
Ma guerre d'Espagne. Brigades internationales : la fin d'un mythe
La défaite est évidente, les combattants espagnols sont exterminés par des unités franquistes surarmées de matériel moderne (tanks, avions, mitrailleuses, etc.) que n’ont, jamais, les républicains espagnols sauf quelques rares unités très sûres, et donc jamais au front et toujours à surveiller « l’arrière » infesté de contre-révolutionnaires.
L’auteur montre les responsables de la défaite : la « non-intervention » des « démocraties » utilisée par la propagande stalinienne pour faire semblant d’aider la République, en fait l’aider à tomber.
La véracité de ces mémoires rédi...
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