Il est rare qu’un poète totalement inconnu – surtout s’il est traduit d’une langue très éloignée de la nôtre (l’arabe), surtout s’il nous parle d’un pays (la Palestine) à l’image brouillée par des décennies de violence... –, il est rare qu’un poète totalement inconnu s’impose d’un coup au niveau des plus grands. C’est le cas de Taha Muhammad Ali qu’un choix de moins de quarante textes (de 1973 à 2006), de longueurs différentes (de 1 à 12 pages), suffit à ranger aux côtés des meilleurs. À condition toutefois que le reste de son œuvre soit de la même teneur.
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