Nicolas Cavaillès : En 2013, alors que la Roumanie en était l’invitée d’honneur, vous aviez boycotté le Salon du livre, pour protester contre la situation politique et culturelle roumaine. Aujourd’hui, l’heure est-elle davantage à l’espoir pour votre pays (qui a récemment changé de président) ?
Mircea Cărtărescu : Hélas, le changement de président, si bénéfique qu’il soit pour la politique roumaine, ne peut pas tout changer. Par le passé non plus, le problème ne venait pas tant de la présidence que du Parlement, des partis politiques et plus généra...
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