Comme nombre de romans de François Emmanuel, celui-ci part d’un événement exceptionnel qui force les personnages à plonger dans l’intensité des émotions, loin de la banalité du quotidien. Grâce est la troisième des cinq enfants Fougeray, celle qui tient le milieu de la famille comme un axe, une poutre, la raisonnable, « elle que rien ne pouvait abattre, elle qui se tenait toujours droite dans l’habitude des jours, la mère, la fille, la sœur parfaite, Grâce éternellement Grâce, agaçante d’être Grâce, et dont désormais le moindre souffle faisait trembler le monde ».
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