… C’est au cours de ce printemps que Benjamin me lut ses souvenirs d’enfance qui se composaient d’une suite de textes assez courts, réunis sous le titre Enfance berlinoise (1). En lisant, il traduisait. Sa connaissance de la langue française était assez étendue pour me faire pénétrer dans les sentiers souvent escarpés de sa pensée. Cependant bien des passages demeuraient obscurs parce qu’il ne trouvait pas pour certaines locutions ou pour certains mots leur équivalent en français. C’est ce qui me conduisit à entreprendre, à l’aide de ses explications subtiles mais précises, une ...
Walter Benjamin à Ibiza
Article publié dans le n°1047 (16 oct. 2011) de Quinzaines
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